2010 avait vu la Turquie, suivant des tendances qualifiées parfois de néo-tiers-mondistes, signer aux côtés du Brésil un accord avec l’Iran, pour éviter les sanctions que les Etats-Unis préparaient contre la République islamique. Cette même année la politique de bon voisinage d’Ahmet Davutoğlu, qui touchait alors à son paroxysme, amenait celui-ci à promettre la prochaine ouverture d’une zone turco-arabe de libre échange sans frontière, d’Istanbul à Casablanca. C’était l’époque où l’espace Şamgen prétendait (...)
En déplacement à Istanbul entre les fêtes, je décide ici de retranscrire mes quelques impressions, un voyage passionnant pour un étudiant en sciences politiques en ces périodes de tensions diplomatiques franco -turques.
Située de part et d’autre du Bosphore, à cheval sur deux continents (l’Europe et l’Asie ) la métropole turque vit et s’enrichit de contrastes, les femmes voilées côtoient les jolies stambouliotes en jupes, les hommes d’affaires croisent les vendeurs de vêtements contrefaits, de marrons (...)
Tout d’abord, la question me gêne car il est difficile d’expliquer pourquoi un pays, Israël, qui dispose d’un arsenal nucléaire militaire (de 100 à 300 ogives nucléaires) s’arrogerait le droit d’attaquer un autre pays, l’Iran, signataire du Traité de non-prolifération (TNP), parce qu’il le soupçonne d’avoir l’intention de militariser son programme. L’argument qu’Israël n’a pas signé le TNP est peu recevable. Cela crée un véritable déséquilibre stratégique dans la région et que n’a-t-on pas écrit sur le refus (...)
Alain Juppé, en visite en Turquie ce jeudi, tente de renforcer les relations franco-turques. Mais après avoir été tournée vers l’Europe, la diplomatie du pays dirigé par Erdogan semble changer de cap...
Quelle est actuellement la diplomatie turque ? Se déploie-t-elle vers l’Union Européenne ou le Moyen-Orient ?
Ahmet Insel * : Actuellement il est difficile de définir la stratégie de la Turquie. Son ambition européenne ne dépend pas exclusivement de la volonté du gouvernement turc. Il existe aussi un (...)
L’ex-Garde des sceaux et l’épouse du Premier ministre turc entretiennent des « relations amicales ». Elles ne parlent pas la même langue, ne partagent pas les mêmes goûts... Qu’ont-elles en commun ?
Rachida Dati a une nouvelle amie. Celle-ci se nomme Emine Erdogan, et n’est autre que l’épouse du bouillonnant Premier ministre turc.
Dans une interview au journal Zaman France, l’ancienne Garde des sceaux révèle qu’elle entretient « toujours des relations amicales » avec la Première dame de Turquie.
En (...)
On ne touche pas impunément au drapeau turc, c’est en substance ce que Recep Tayyip Erdoğan a rappelé mardi à son ancien « ami » Bachar el-Assad, lors de la réunion du groupe parlementaire de l’AKP. Samedi 12 novembre dans la soirée, à l’issue du vote de la Ligue arabe suspendant la Syrie, des manifestants favorables au régime baasiste ont attaqué les ambassades française, saoudienne et turque à Damas, ainsi qu’un certain nombre de représentations consulaires dans le pays. À Lattaquié, en particulier, ils (...)
L’espace kurdo-arménien est au cœur des enjeux politiques et stratégiques de la Turquie actuelle. Et, avons-nous l’habitude de poursuivre ici, au cœur des enjeux politiques et stratégiques d’une UE qui relèverait le gant de la compétition globale. Or la ville de Van occupe le cœur de cet espace. Le séisme survenu dans cette ville le week-end dernier repose la question de l’Histoire et de la catastrophe.
Avec le recul, on note combien le séisme d’Izmit en 1999 a changé la donne à la fois stratégique et (...)
Après son passage en Égypte et en Tunisie (cf. nos éditions des 14 et 16 septembre 2011), Recep Tayyip Erdoğan est arrivé, le 16 septembre, en Libye, la dernière étape de sa tournée des printemps arabes. À Tripoli, devant la foule venue l’accueillir sur la Place des Martyrs, le premier ministre turc s’est livré à une opération de charme, rappelant celles déployées, lors de ses précédentes étapes : « Hier, j’étais en Tunisie et j’ai félicité le peuple qui a conduit la Révolution de Jasmin, il y a deux jours, (...)
Le scénario égyptien des deux derniers jours vient de se répéter en Tunisie où Recep Tayyip Erdoğan est arrivé, mercredi soir, après un séjour de deux jours en Égypte. Accueilli par une foule enthousiaste, le premier ministre turc a de nouveau condamné la politique suivie par Israël au Moyen-Orient, et réitéré son souhait de ne pas laisser Tel-Aviv faire de la Méditerranée orientale sa chasse gardée, ce qui implique, a-t-il expliqué notamment, une présence accrue de la marine turque dans ce secteur, pour y (...)
La Turquie n’en fini pas de sanctionner Israël. Après l’annonce, la semaine dernière, d’une réduction de ses relations diplomatiques avec Tel-Aviv au niveau de deuxième secrétaire, et d’une suspension de ses accords militaires avec l’Etat hébreu, Recep Tayyip Erdoğan multiplie les déclarations fracassantes.
Il a annoncé, le 7 septembre 2011, que la marine turque assurerait la liberté de circulation en Méditerranée orientale et qu’elle y protègerait, le cas échéant, les convois humanitaires. La veille, (...)