La Croix
L’Union européenne fait bien d’entrouvrir la porte à la Turquie. Elle ne sera pas la seule gagnante d’une telle concrétisation. Par exemple, si la mitoyenneté du christianisme et de l’islam se fait en bonne intelligence, cela irradiera, constituera un modèle pour le monde (durement mis à l’épreuve par les événements du 11 septembre 2001), servira d’encouragement aux musulmans pluralistes et modérés (qui croient en la séparation du temporel et du religieux) et portera un rude coup aux (...)
Le Débat, n°133, Janvier-Février 2005, Gallimard, p. 126-137
Le second semestre 2004 a été marqué en France par un très vif débat relatif aux perspectives d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En France, ce débat paraît beaucoup plus passionné et intense qu’ailleurs. En outre, le nombre d’opposants à l’intégration de la Turquie au sein de l’UE semble être particulièrement élevé. Quatre hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette opposition majoritaire des Français face à une telle adhésion. (...)
L’Humanité (Tribune Libre)
Des opposants à l’adhésion de la Turquie à l’Union soutiennent que l’Europe s’en retrouvera affaiblie sur le plan international dans la mesure où ce pays ne pourrait, par définition, jamais épouser l’idéal de l’Europe-puissance. Pourtant, lorsqu’en décembre 1999 à Helsinki les Quinze ont confirmé l’aptitude de la Turquie à devenir membre de l’Union, ils ont fait là un pari politique ambitieux et non un acte de bienfaisance. En invitant la Turquie, les Quinze ont voulu composer avec ce (...)
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